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Affichage des articles du juin, 2015

La vape et la lutte contre le tabagisme dans Le Courrier

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La vape: alliée ou ennemie de la lutte anti-tabac? MARDI 30 JUIN 2015 Philippe Poirson SANTÉ PUBLIQUE • La vape, chance à saisir ou menace à étouffer ? Tandis que les vapoteurs suisses veulent libérer les liquides nicotinés nécessaires au sevrage tabagique, un projet de loi vise à assimiler la vape au tabac. Enjeux d’une révolution sanitaire en marche. photo Ch. Cornu Le danger d’un schisme plane sur la lutte contre le tabagisme. D’un côté les tenants de l’abstinence stricte, de l’autre les tabacologues défenseurs de la réduction des risques. Près de 60% des fumeurs européens ont récemment tenté de se sevrer. L’enjeu central entre les deux approches passe par les moyens accessibles pour les sortir du tabac. L’émergence de la vape cristallise cette opposition. Autour de cet objet, des controverses sanitaires et sociales, des intérêts économiques gigantesques pour les Etats, la pharma et les cigarettiers. Au milieu, des millions de vapoteurs, pour la plup

Vape Up

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Dans les années '80, ils nous disaient : La capote favorise le Sida en banalisant les relations sexuelles Aujourd'hui, la même morale rétrograde nous assène : La vapote favorise le tabagisme en banalisant la gestuelle Dans les années '80, la ''promotion et la propagande'' pour le préservatif étaient interdites. Aujourd'hui, la ''promotion et la propagande'' pour la vape vont être interdites. Des destins brisées, des vies anéanties, des douleurs intolérables, des veuvages prématurés... Le Sida et le tabac sont deux fléaux qui se ressemblent par leur violence et leur étendues. A quelques consonnes près, l'abandon des autorités politiques et sanitaires en rejetant la vapote, comme ils avaient rejeté la capote, est aussi navrant de manque de courage, d'intelligence et de compassion. Même registre de campagnes de prévention édulcorées jusqu'au ridicule. Même politiques de mépris et de mises

Mieux vaut un fumeur mort qu'un vapoteur vivant

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Un article de Stefany Gardier pour le Matin Dimanche , nous apprend que la Ligue suisse du cancer préfère laisser mourir les fumeurs du cancer du poumon qu'en faire le dépistage. Cancer du poumon Il est celui qui tue le plus: 2000 hommes et 1000 femmes chaque année en Suisse. Paradoxalement, il n’existe pas de dépistage. «C’est un sujet délicat, reconnaît Jakob Passweg, président de la Ligue suisse contre le cancer. Ce cancer est majoritairement lié au tabac. La position actuelle consiste à mettre plus de moyens dans la lutte contre le tabagisme. La société estime qu’il est de la responsabilité des fumeurs de prendre en charge ce risque.» Pourtant des études montrent que l’imagerie par CT-scan permet de dépister tôt ce cancer, dont le pronostic se péjore avec le temps. Au moins un quart de la population en Suisse (de plus de 15 ans) fume. Plus de la moitié en meurt prématurément. A l'heure où l'Etat désespère de réduire les retraites (AVS), l'élimination e

L'Etat Suisse préfère notre fric à notre santé !

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Dans le magazine de l'assurance CSS de mars 2015 , le Pr Beda M. Stadler accuse l'état Suisse de préférer les taxes du tabac à la santé des fumeurs. Pour le directeur de l'Institut d'immunologie de l'Université de Berne, ce sont des considérations financières qui expliquent l'interdiction des liquides nicotinés et la propagande anti-vape. Le Professeur rappelle la très faible dangerosité de la nicotine elle-même, contrairement au tabac fumé. " Beaucoup de données scientifiques montrent que la vape est de 100 à 1000 fois moins nocive que de fumer. Des milliers de fumeurs suisses ont renoncé à leurs vices en faveur de vapeur avec un peu d'arôme. En revanche, la grande majorité des ex-fumeurs utiliserait encore de la nicotine dans la vape, car ils en sont en fin de compte déjà dépendants. Cela est compréhensible et n'est pas un mal, la nicotine ne cause ni cancer, ni aucun dommage réel sur les organes. "

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