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Affichage des articles du février, 2018

Australie: une leçon de journalisme lors de l'interview du Ministre de la santé sur la radio 2GB

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Une leçon de ténacité journalistique. La manière dont Ben Fordham a mené l'entretien ce 23 février de Brad Hazzard, Ministre de la santé de la province de New South Wales, à propos de la prohibition du vapotage nicotiné en Australie est un modèle de courage opiniâtre. L'animateur de Sydney Live sur 2GB , la radio n°1 de la plus grande ville australienne, insiste près de dix minutes pour que le Ministre explique les raisons de la politique répressive contre les vapoteurs. " Il y a une demande du public envers les législateurs pour qu'ils cessent d'ignorer les preuves scientifiques sur le vapotage" , souligne Ben Fordham s'appuyant sur la récente mise à jour du rapport scientifique du Public Health England, tandis que le bus "Vape Force One" a sillonné le sud de l'Australie pour informer et mobiliser sur la question ces dernières semaines .  Bafouillage et langue de bois, le Ministre Brad Hazzard fuit la question. Le journaliste ne lâc

Russie: le Ministre de l'industrie annonce un projet de réglementation différenciée favorable au vapotage contre le tabagisme

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La Russie s'apprête à réglementer le vapotage de manière distincte des produits du tabac. C'est ce qu'annonce Denis Manturov, Ministre de l'industrie et du commerce, dans un interview fleuve pour Vedomosti , le quotidien économique. Le Ministre révèle que le gouvernement russe a " pris l'initiative de séparer ces appareils en une catégorie distincte, car ils sont radicalement différents des cigarettes et du tabac traditionnels" . L'absence de combustion du vapotage et la réduction massive des méfaits par rapport aux cigarettes justifie un traitement différencié aux yeux du gouvernement. " Les appareils électroniques sont plus sûrs. De nombreux experts, y compris occidentaux, articulent même un chiffre: les moyens électroniques de livraison de nicotine sont 95% moins nocifs que les cigarettes conventionnelles.  Le chiffre même peut être discuté, mais le fait que les méfaits sont bien moindres est évident.  Par conséquent, la réglementation des p

Faut-il avoir peur du vapotage? Six rumeurs démystifiées par la science

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La presse à sensation et les sites "à click" multiplient les articles anxiogènes sur le sujet. Le Pr Martin Dockrell, directeur du programme sur le tabac du Public Health England (PHE), balaie six mythes sur le vapotage dans un article publié hier sur le site officiel de l'organe de santé publique anglais. "Il y a beaucoup d'inexactitudes et d'idées fausses sur le vapotage. Ce billet se penche sur les mythes les plus courants et présente les faits" , explique t-il en s'appuyant sur la récente mise à jour du rapport scientifique du PHE ayant sélectionné et révisé plus de 400 études internationales sur le vapotage.  " Malgré les sujets dans les médias parfois confus, et confondants, sur la sécurité du vapotage, il y a un consensus croissant autour des connaissances.  Bien qu'il ne soit pas totalement sans risque, le vapotage est beaucoup moins nocif en comparaison du tabagisme.  Cette évaluation est soutenue par nombre d'organism

[Ristrett'] Nouvelle position de l'American Cancer Society: reconnaissance du vapotage comme réduction des méfaits

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C'est encore loin d'un soutien à une approche conséquente de réduction des méfaits, mais l'inflexion est significative. La nouvelle position de l'American Cancer Society (ACS) sur le vapotage recommande aux cliniciens de soutenir toutes les tentatives d'arrêt de fumer, y compris celles s'aidant du vapotage. Cependant, l'ACS privilégie toujours les produits pharmaceutiques. " Certains fumeurs, malgré les conseils fermes du clinicien, n'essaieront pas d'arrêter de fumer et n'utiliseront pas les moyens de cessation approuvés par la FDA.  Ces personnes devraient être encouragées à adopter la forme de produit du tabac la moins dangereuse possible.  le passage à l'usage exclusif au vapotage est préférable à la poursuite de la fumigation des produits combustibles" , explique le communiqué de l'organisation publié ce 16 février. Classée parmi les dix organismes de charité les plus populaires aux Etats-Unis. l'American Cancer So

Monitorage Suisse: le tabagisme des 15-25 ans augmente, avec 38% des jeunes romands fumeurs tandis que le vapotage reste anecdotique

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En Romandie, 38,1% des jeunes de 15 à 25 ans sont fumeurs, selon le rapport du monitorage suisse des addictions consacré à cette question publié en janvier . A l'échelle nationale, la prévalence tabagique de cette tranche d'âge aurait augmenté, passant de 29,6% à 31,6% entre 2011 et 2016 . En moyenne, les plus de 3'000 jeunes questionnés par téléphone déclarent fumer 13,3 cigarettes par jour. Comme tout sondage, cette enquête comporte les biais liés à ce type d'approche , ces chiffres sont justes des chiffres, pas forcément des chiffres justes. Bien que la moitié des jeunes fumeurs déclarent lors de l'enquête souhaiter arrêter de fumer, le vapotage n'a pas pu contrer la progression du tabagisme des jeunes suisses. Les moins de 25 ans sont nombreux à expérimenter le vapotage, mais "toutefois, peu d’entre eux l’utilisent régulièrement" , explique la fondation Addiction Suisse , mandatée par la confédération pour ce monitorage.  Plus de 32%

Guerre commerciale, propagande puritaine ou hystérie américaine? L'étrange suite au hoax des souris, vape et cancer

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Le 7 février en quelques minutes, des messages très inquiétants ciblant les jeunes sont apparus sur les forums, groupes de chat et les réseaux sociaux américains. Une semaine après le hoax sur les souris, la vape et le cancer, le principal texte diffusé raconte qu'un garçon de 19 ans, par ailleurs jamais fumeur, aurait eu un cancer des poumons diagnostiqué après une année d'utilisation de la vapoteuse Juul. Le bombardement de ces messages affirmant que "des ados ont le cancer en ayant uniquement vapoter la Juul"  semble avoir pour origine les campus universitaires de l'Université de San Francisco (UCSF), New York (NYU) et de l'Iowa. Matt McDonald du site d'information the Tab, qui révèle l'opération , a préféré interroger le Dr Kien Vuu. "C'est très improbable que vapoter la Juul [ndr. les américains disent "juuler"] ait un effet cancérigène à si court terme qui puisse causer un cancer aussi tôt chez une jeune personne. Il y a no

[Ristrett'] Vigousse écrase les ragots du tabacco-journalisme Suisse

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Note d'optimisme en cette fin de semaine au pays de Philip Morris et Novartis, où la chaîne du cancer est assurée de la production jusqu'au service après-vente. C'est désormais scientifiquement prouvé, il reste au moins un journal indépendant et intègre en Suisse. Il s'appelle Vigousse . Tandis que les médias du tabagisme helvètes nous ont pris la semaine dernière pour des Mickeys prêts à gober un hoax de plusieurs centaines de fois la dose quotidienne, le petit satirique romand vaporise le "cancer de la désinformation" . "Les médias ont fait leurs gros titres sur une fumeuse étude proclamant que le vapotage était cancérigène. Et encore une fois, c'est du vent" , croque Stéphane Babey. "Signalons en vrac quelques unes des innombrables failles" , relève le jurassien, "l'échantillon est ridicule, avec dix individus testés. Les quantités de nicotine ingurgitées par les souris sont astronomiques et sans aucune mesure avec un vap

Vape, pneumocoque, ERS et Philip Morris: Qui est infecté?

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"Il n'y avait aucune différence du niveau de récepteurs du facteur d'activation plaquettaire (PAFR) au départ entre les 11 vapoteurs et les six personnes du groupe témoin" . L'étude publiée par le journal de l'European Respiratory Society (ERS) a analysé des cellules épithéliales du nez de onze vapoteurs au long cours et celles de six personnes qui n'ont jamais fumé ni vapoté. Sur les onze vapoteurs exclusifs, depuis au moins trois mois et jusqu'à huit ans pour le plus ancien utilisateur, dix vapotent au quotidien, le dernier qu'une à deux fois par semaine. Les concentrations en nicotine de leurs liquides vont de zéro à 24 mg/ml (pour trois d'entre eux). Comme le précise la citation plus haut des auteurs menés par Lisa Miyashita, de la Queen's Mary University de Londres, l'analyse ne montre à ce stade aucune différence notable entre ces vapoteurs et les jamais fumeurs ni vapoteurs du groupe témoin. Pas de différence significat

Public Health England met à jour son rapport sur le vapotage: "C'est tragique que des fumeurs ne s'en aident pas à cause de fausses peurs"

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Malgré l'intense bombardement de mensonges des lobbys du tabac et de la pharma contre le vapotage dans les médias, la Santé Publique Anglaise (Public Health England - PHE) ne désarme pas. Elle publie une mise à jour de son rapport scientifique sur la réduction des méfaits par la vape contre le tabagisme, sur la base de plus de 400 études révisées et analysées par ses chercheurs. "Vapoter est au moins 95% plus sûr que fumer. Cette estimation reste valide en se basant sur les études actuelles les plus fiables révisées par des pairs" , affirment les Prs Ann McNeill, du King's College London, et Peter Hajek, de l'Université de Londres, deux des auteurs principaux de la mise à jour du rapport, dont la version précédente datait de 2015. L'absence, ou la très forte réduction de toxiques encore présents dans le vapotage, pour la plupart en deçà de 1% des limites de sécurité d'exposition au travail, assoit cette estimation prudente. "Avec les connaissances

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