[Express'] L'OMS intervient en Turquie pour protéger le tabagisme de la concurrence de la vape
Le 17 octobre dernier, Naci Ağbal, Ministre des finances turc, a annoncé le "grand sac de taxes", tel que la population surnomme le train de mesures. Parmi les propositions d'amendements figurait la levée de l'interdiction de vente et d'importation des produits de vapotage. Sous la pression du bureau anti-tabac (FCTC) de l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS), le Ministre a balayé cette possibilité. "Nous souhaitons insister sur le fait que les amendements proposés vont à l'encontre du consensus mondial", déclare Pavel Ursu, représentant de l'OMS en Turquie, lors de la conférence aux médias organisée par l'OMS. "Les dispositifs électroniques ont le même niveau de nicotine que les cigarettes, provoquant des troubles vasculaires et des maladies cardiovasculaires similaires", affirme la Pr Hilal Özcebe, présentée comme spécialiste de santé publique locale par l'OMS. La vente des produits de vape reste donc illégale en Turquie. Son usage semble toléré, d'après des témoignages, sauf dans les lieux publics fermés. Le tabac se trouve en vente libre pour sa part.
Avec la France, la Turquie est régulièrement citée comme élève modèle par le bureau anti-tabac de l'OMS, avec des résultats tout aussi peu convaincants. Aux alentours de 30% des adultes fument, selon les statistiques officielles. Suite à l'interdiction de fumer dans les lieux publics en 2009, le tabagisme adulte avait reculé. Mais "le nombre de jeunes fumeurs est toujours en croissance", selon un article de 2016 du site de la télévision nationale TRT. Ceci en dépit de hausses de taxes régulièrement imposées ces dernières années. Selon le Croissant Vert (Yesilay), le tabagisme serait la cause de 100'000 morts prématurées par an en Turquie.
Fin septembre, la police avait mené un raid contre une soirée privée stambouliote réunissant plus de 800 vapoteurs dans le quartier de Beyoglu. En plus d'amender les convives, les forces de l'ordre ont arrêté trois personnes désignées organisatrices par les médias. Le quotidien turc Hurriyet précise que, bien qu'interdits, "des produits de vape sont introduits et se vendent entre 150 et 450 lires turques sur internet ou au marché noir".
Pour arrêter de fumer , pas besoin de clope électronique , ni de patch et pas plus de médocs , non la volonté suffit , mais pour réussir faut admettre de passer de mauvais moment et c'est exactement la même chose avec les drogues (alcool compris) ou encore pour les régimes , car sans volonté ni l'envie un arrêt est quasi voué à l'échec . La majeur parti des gens que je connais et qui ont arrêté de boire , se droguer , fait un régime ou pour certains tous on réussi sans aucune aide de substitutions et ils n'ont jamais retouchés à quoique ce soit . Et pour les autres qui on choisis de prendre des substituts , ils n'ont finalement réussi cas entretenir une dépendance , voir dans certains cas en développé de nouvelles . ET c'est exactement comme tous ceux qu'on envoie en cure forcée pour "arrêter" alcool et/ou drogues et dont l'inefficacité n'est du qu'aux manques d'envies et volonté . Alors la vape n'est pas un substitut pour les fumeurs et encore moins un moyen d'arrêter , juste un dérivatif de la clope , une nouvelle clope dont l'accès doit être le même que pour celui des cigarettes , soumis à la même législation , les mêmes taxes , les mêmes interdits .
RépondreSupprimerUn dérivatif de la clope... peut-être, mais en 2020, ça sert à quoi de souffrir en arrêtant de fumer ? La vape permet d'avoir sa dose de nicotine en étant 95% moins dangereux que le tabac fumé, et en prenant du plaisir, contrairement aux autres substituts. Personnellement sans elle, je ne serais pas parvenue à stopper la clope. Si vous y êtes arrivé sans rien, tant mieux pour vous, mais n'en dégoûtez pas les autres.
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