En Italie, les usagers s'unissent en une seule association, l'ANPVU
Les associations de vapoteurs s'unissent en Italie. L'association Vapit a décidé hier de se dissoudre pour que sa quarantaine de membres rejoignent les quelques sept cents de l'Association Nationale Pour les Vapoteurs Unis (ANPVU). Lydia Ojeil, jusque-là trésorière de Vapit, intègre le comité de l'ANPVU présidé par Carmine Canino. Longtemps sans organisation représentative, les usagers de vapotage en avaient deux ces derniers mois en Italie. Ce regroupement des forces augure d'une nouvelle dimension pour une organisation unitaire des usagers dans la botte. Un peu plus tôt ce mois, l'adhésion de l'ANPVU à l'INNCO, le réseau international des organisations de consommateurs de nicotine à risque réduit, marque également une étape. "A partir de maintenant, l'Italie aussi tourne la page et avec l'admission à l'INNCO, nous voulons participer de l'avant-garde d'une révolution mondiale de réduction des risques", explique Carmine Canino, le président de l'ANPVU, dans une tribune pour le site ESigMagazine.
La situation en Italie est particulièrement difficile pour les vapoteurs frappés par une méga taxe punitive de plus de 4€ par fiole de 10 mL et l'interdiction d'achat sur internet de liquides nicotinés, imposée par le Monopole du tabac. Alors que l'Italie était un pays phare du vapotage il y a quelques années, ces mesures anti-vape ont fait chuté le nombre de vapoteurs ces deux dernières années. Tandis que le tabagisme a augmenté, repassant au dessus de la barre des 12 millions de fumeurs selon l'évaluation de l'Institut Supérieur de la Santé (ISS). "Dans ce contexte, nous pensons que les institutions italiennes doivent et peuvent profondément repenser le rôle attribué au vapotage, qui est réglementé de manière «punitive», trahit actuellement par une assimilation totale et injustifiée à la «cigarette analogique», en premier lieu à travers la taxe de consommation exorbitante", explique Carmine Canino.
La nouvelle de la "fusion" des deux associations d'usagers dans l'ANPVU semble perçue positivement par la scène italienne. "Ces dernières années, les tentatives d'organisation des consommateurs n'ont pas eu le succès escompté. Mais il semble que les récentes décisions réglementaires, qui limitent sévèrement la liberté des vapoteurs, ont également choqué les usagers, les encourageant à s'unir. Sur ce front aussi, il y a beaucoup de batailles à livrer et parler d'une seule voix, espérons-le, rendra le message plus clair et plus efficace", commente Barbara Mennitti, journaliste spécialisé au site ESigMagazine.
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