L'OMS impose les sifflets anti-adolescents sur les vapoteuses
"Cela ne pouvait pas continuer comme ça. Il fallait imposer une mesure efficace contre le fléau du vapotage". Petra Da Costa Mucho, la directrice du bureau anti-tabac de l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS), affiche une mine réjouie ce matin. Elle a réussit à faire adopter lors d'une session à huis-clos de l'OMS une mesure mondiale contre les produits de vapotage. Désormais tous les dispositifs électronique de délivrance de nicotine (ENDS) devront être équipés d'un sifflet à hautes-fréquences anti-adolescents incorporé dans l'embout. "Lorsque le fumeur-électronique aspire sur sa cigarette-électronique, son souffle génère automatiquement un son oscillant entre 17 et 18 Khz. Cela est connu pour frapper particulièrement les enfants et les adolescents", explique le Pr Samir Sonetti, de l'Université de Dartmouth, qui a mis au point le système.
Les autorités sanitaires ont bon espoir d'avoir enfin un impact contre le vapotage avec cet outil de prévention. "Des millions de personnes à travers le monde arrêtent de fumer et de payer des taxes pour se mettre à vapoter. Cela suffit", tonne Petra Da Costa Mucho. Pour marginaliser le mouvement de sortie du tabagisme, les scientifiques ont planché sur un système de prévention efficace. Avec le sifflet à hautes-fréquences, Samir Sonetti prévoit que les vapoteurs vont souffrir et faire fuir leurs proches, en particulier leurs enfants. "Harceler les vapoteurs et les transformer en parias est un droit humain fondamental qui doit être l'objectif prioritaire des pays ayant adhéré à notre Convention-cadre", expose Petra Da Costa Mucho.
Dénormaliser la sortie du tabagisme
La directrice du bureau anti-tabac balaie les rares objections qui ont été émises. "Certes, ce sifflet peut entraîner la perte d'équilibre et des lésions à l'ouïe. Mais en créant des méfaits à cette forme de consommation de nicotine, nous œuvrons à la dénormaliser. Nous ne devons pas laisser se développer une consommation de nicotine sans dommage pour les usagers. Ce serait la porte ouverte à tout", argumente t-elle, avant de préciser, "Blesser et maltraiter les vapoteurs et leur entourage est une mission incontournable pour la lutte anti-tabac mondiale".
Le coût du dispositif sera répercuté dans le prix des produits de vapotage et assumé par le consommateur. "C'est un autre effet bénéfique de cette mesure. Le prix des cigarettes-électroniques va exploser et c'est mon université qui détient le brevet", se félicite Samir Sonetti, ardent défenseur de la santé. A présent, les Etats doivent imposer aux fabricants d'apposer le dispositif à la production des produits de vapotage. L'OMS a dénommé l'opération: "des sifflets pour rendre la vape dangereuse". Petra Da Costa Mucho en est convaincue: "Ceci va avoir un effet déterminant pour la santé mondiale, les droits humains et la protection des branchies". Reste à savoir dans ce dossier si un poisson d'avril vaseux ne risque pas de donner une sale idée supplémentaire à l'OMS.
Excellent, j'y ai cru jusqu'au bout :)
RépondreSupprimerC'est une photo de Mme Mucho ?
RépondreSupprimeroui, elle a de bonnes joues :)
Supprimer