Qu'est-ce que la Cytisine, le médicament le plus efficace pour arrêter de fumer ?

Elle n’est en vente ni en France ni en Suisse. Les fumeurs désirant s’aider de la Cytisine pour arrêter de fumer peuvent l’acheter via internet. Cependant, trouver une information claire à son propos relève du parcours du combattant. Pourtant, avec plus de 50 ans de recul, la Cytisine est le médicament le plus efficace pour l’arrêt tabagique, avec peu d’effets secondaires et à bon marché. L’alcaloïde, extrait de l’arbuste appelé cytise à grappes, est utilisé couramment pour l’arrêt tabagique depuis 1964 en Europe de l’Est, notamment sous le nom de Tabex. 

Après la chute du régime 'socialiste' des pays de l’Est, le lobby des laboratoires pharmaceutiques a réussi à faire rejeter les études sur la Cytisine précédant les années 1990'. Depuis, plusieurs essais cliniques ont confirmé que la Cytisine est plus efficace que les substituts nicotiniques pharmaceutiques (patchs et gommes). Et même un peu plus efficace que la Varénicline (Champix), tout en provoquant significativement moins d’effets indésirables que le médicament de Pfizer. Son coût est près de vingt fois moindre. Du moins lorsque le Champix était encore en vente, car depuis juin 2021, Pfizer a cessé sa distribution avant de rappeler l’ensemble des lots sous un prétexte, disons, « étrange ». 

Malgré les études cliniques et les données observationnelles, la Cytisine n’est autorisée à la vente ni en France ni en Suisse, alors qu’elle est vendue sans ordonnances dans plusieurs pays, en Europe de l’Est et au Canada. En Pologne, la Cytisine est surnommée « l’aspirine anti-tabac », selon l’expression de spécialistes de santé publique sur le tabagisme.

Disclaimer: Je ne suis pas médecin et cet article ne doit pas être lu comme une prescription. Je n’ai aucun lien d’intérêt financier avec une firme pharmaceutique (ni autre d’ailleurs). J’ai utilisé la Cytisine, sous le nom de Tabex, lors d’une tentative d’arrêt tabagique en 2013 sans accompagnement. Je n’ai pas fumé durant 3 semaines, mais j’ai rechuté après la fin du traitement. À l’époque je n’avais pas la plupart des informations que je partage dans ce billet, notamment sur la possibilité de poursuivre la prise sur plusieurs mois. Le manque d’information et d’accompagnement m’avait mis dans une situation inconfortable psychologiquement par rapport au produit. La Cytisine n’étant en vente ni en France ni en Suisse, (très) peu de tabacologues dans ces pays en ont une connaissance en pratique.

Détail de l’exposition A history of smoking cessation
de l’Université de South Carolina (USA) 
visible en ligne.

Une molécule naturelle pas assez rentable pour Big Pharma

Sous différents noms commerciaux (Tabex, Desmoxan, Recigar, Defumoxan...), la Cytisine se trouve aujourd’hui en vente sans prescriptions dans des pays de l’Est, notamment en Bulgarie, Pologne et Tchéquie. Au Canada, une marque commercialise depuis 2017 un produit à la Cytisine en tant que produit phytothérapeutique. Malgré un recul de plus de 50 ans et plusieurs études cliniques récentes, la Cytisine n’est en vente ni en France ni en Suisse. Son coût, de moins de 30 € pour un mois de traitement, est largement inférieur au Champix. 

Outre la facilité à cultiver la Cytise à grappes sous les latitudes européennes, la raison principale de cette différence de prix est l’absence de brevet sur la molécule naturelle, tandis que Pfizer a breveté son imitation synthétique. « La Cytisine est digne d’intérêt », commentait le Pr Henri-Jean Aubin dans le Figaro en 2015 déjà. « Les industries pharmaceutiques ne s’intéressent pas à cette molécule car elle est peu rentable. Sa commercialisation en France n’engendrerait que de faibles bénéfices », précisait alors le chercheur de l’INSERM.

La Cytisine est un équivalent naturel de la Varénicline, molécule synthétique que Pfizer a créée et brevetée après la chute du bloc soviétique. « La cytisine et la varénicline appartiennent au même groupe d’agonistes partiels et d’antagonistes partiels des récepteurs de la nicotine. Les deux substances ont une grande affinité pour les récepteurs nicotiniques α⁴β²", explique une équipe de chercheurs dirigée par le Pr Witold Zatoński, de l’Université de Calisia (Pologne), dans le Journal of Health Inequalities en 2020.

Autrement dit, la grande affinité de la Cytisine pour les récepteurs nicotiniques α⁴β² de l’acétylcholine permet de réduire la sensation de manque provoquée par l’arrêt tabagique et pourrait réduire l’effet neurologique de récompense produit par le fait de fumer une cigarette.

Des preuves de l’efficacité de la Cytisine de longue date

« Les premières données issues d’essais cliniques sur les effets bénéfiques de la Cytisine pour arrêter de fumer ont été publiées à la fin des années 1960 et au début des années 1970 dans des revues non anglophones d’Europe de l’Est. Les taux d’arrêts tabagiques déclarés par les patients eux-mêmes et recueillis par courrier variaient de 41 % à 65 % à la fin du traitement et de 21 % à 30 % après six mois ou plus de suivi », racontent Judith Prochaska et Neal Benowitz, dans la revue BMJ en 2013

Une première métanalyse menée en 2006 par le Pr Jean-François Etter, de l’Université de Genève, avait trouvé une dizaine d’études, menées en Bulgarie, Allemagne, Pologne et Russie. « La Cytisine peut être efficace pour le sevrage tabagique. Ce fait est resté largement inaperçu dans la littérature de langue anglaise », conclut alors le chercheur de santé publique. 

Autoriser la vente de Cytisine est justifié

Six ans plus tard, une nouvelle métanalyse dirigée par le Pr Peter Hajek, de l’Université Queen Mary (UK), inclut de nouvelles recherches menées selon les critères de « l’Ouest ». L’hypothèse est confirmée. « La Cytisine est un traitement efficace pour la cessation tabagique avec une efficacité comparable aux autres traitements homologués actuels. Compte tenu de son faible coût et de son potentiel en matière de santé publique, une homologation de la cytisine pour le sevrage tabagique est justifiée », conclut l’article publié dans Thorax en 2013

Près de dix ans plus tard, ce n’est toujours pas le cas. Pourtant dans l’intervalle plusieurs études ont encore confirmé et précisé l’efficacité de la Cytisine. En 2014, un essai clinique sur plus de 1300 participants en Nouvelle-Zélande, dont les résultats ont été publiés dans Le New England Journal of Medicine (NEJM), montre que la Cytisine est plus efficace que les substituts nicotiniques (NRT). Une autre métanalyse, publiée dans la revue Addiction, confirme en 2019 l’efficacité de la Cytisine.

La Cytisine a nettement moins d’effets indésirables que le Champix

Dernière étude, publiée en 2021, un essai clinique sur 679 Maoris en Nouvelle-Zélande montre que la Cytisine est plus efficace que la Varénicline (Champix) et avec nettement moins d’effets indésirables. Après six mois, les fumeurs maoris ayant utilisé la Cytisine (Tabex) étaient 12,1 % à ne plus fumer contre 7,9 % chez ceux ayant pris la Varénicline (Champix). Tandis que les effets indésirables déclarés par les participants étaient de plus de 40 % moindres chez les utilisateurs de la cytisine que chez ceux de la Varénicline, résument les résultats publiés dans la revue Addiction.



Malgré cet ensemble cohérent de résultats, la Cytisine n’est toujours pas homologuée par l’Agence européenne du médicament (EMA), ni en France par l’ANSM, ni en Suisse par Swissmedic. Elle se trouve cependant en vente sans prescription dans plusieurs pays d’Europe de l’Est. L’exemple de l’impact de la Cytisine sur le tabagisme en Pologne est remarquable. 

L’exemple polonais de « l’aspirine antitabac »

La « Pologne offre un exemple intéressant de l’intérêt de la Cytisine », signale le site Stop-Tabac.ch sur sa page dédiée à la cytisinelien alternatif au cas où la page disparaitrait avec le nouveau gestionnaire du site —. Le tabagisme y est passé de près de 50 % en 1980 à 21 % en 2019. Le Global Burden Disease en 2017 a évalué que la Pologne a connu une des baisses de tabagisme les plus rapides en Europe.

En 2011, un essai clinique mené en Pologne, publié dans le New England Journal of Medicine, montre que la Cytisine était près de 3,5 fois plus efficace qu’un placebo. Suite à ces résultats, la Cytisine est autorisée à la vente sans ordonnance et bénéficier de publicité en Pologne. En plus de la marque bulgare Tabex, le Desmoxan et le Recigar deux produits similaires polonais sont mis sur le marché dans la foulée. « La cytisine est progressivement devenue “l’aspirine antitabac” en Pologne », soulignent des chercheurs polonais dans un article relatant le « rôle majeur de la Cytisine, pharmacothérapie la plus efficace et sûre » dans la chute du tabagisme en Pologne pour le Journal of Health Inequalities en 2020

Une absence significative de l'intérêt des autorités à aider les fumeurs à arrêter ?

Au moins aussi efficace en essai clinique, avec nettement moins d’effets secondaires, beaucoup moins coûteuse et ayant fait preuve d’efficacité en population, il est difficile de voir ce qui empêche les autorités françaises ou helvétiques de légaliser la vente locale de Cytisine. Alors que le tabagisme est la principale cause évitable de maladies et de mortalité prématurée dans les deux pays. Ou, peut-être, le cas de la cytisine illustre, parmi d'autres exemples, que les actes des autorités contredisent leur discours au public à propos du tabagisme et de leur soi-disant lutte antitabac.

Pour les fumeurs désirant arrêter de fumer, un des principaux freins à l'usage de la cytisine est l’impossibilité de l’acheter localement, bien qu’on puisse assez aisément commander du Tabex directement au producteur bulgare Sopharma. Plus inhibant encore est le manque d’information claire sur le produit pour le grand public. 

Rares sont les tabacologues à délivrer des informations. On a cité le site Stop-Tabac.ch, qui était dirigé par le Pr Jean-François Etter de l’Université de Genève. Le Dr Philippe Arvers a également rédigé un article, intitulé « La cytisine : bénéfique pour les patients, pas assez pour les labos ! » partagé en accès libre sur son compte Linkedin.

Une posologie conseillée, mais qui devrait être adaptée

La posologie conseillée par Sopharma, le producteur du Tabex, est un traitement sur 25 jours, avec une prise de médicament décroissante au fil des jours. Une tabacologue tchèque, où le produit est en vente libre sans prescription, m’a confié que, selon son expérience, poursuivre la prise, à deux comprimés par jour, sur 3 mois voire jusqu’à 6 mois augmente significativement la réussite d’arrêt consolidé chez ses patients. 

Des essais cliniques aux États-Unis, nommés programme Orca, testent une version de Cytisine avec un dosage doublé par rapport à celui des comprimés bulgares sur des durées allongées de prise. L’objectif capitalistique de ces essais, visant à créer un produit à la Cytisine légèrement modifié pour breveter cette version galénique et le vendre à prix élevé, est éthiquement gênant. Mais les résultats sont intéressants à prendre en compte : en essai de phase 2, la posologie au double (3 mg de Cytisine par jour) obtient un taux très légèrement augmenté d’arrêts tabagiques sans effet secondaire supplémentaire. En parallèle d’essais de phase 3, la même société Achieve Life Science va également tester son produit à la Cytisine comme aide à l’arrêt du vapotage nicotiné.

Contre-indiqué en cas de problème cardiaque

Il faut cependant faire attention, à forte dose la cytisine peut provoquer des troubles cardiaques, voire une dépression respiratoire. « Le Tabex [Cytisine] est contre-indiqué chez les patients atteints d’athérosclérose avancée ou d’hypertension artérielle, porteurs d’un phéochromocytome », précise le Dr Philippe Arvers, dans son article sur la cytisine. De manière moins grave et temporaire, des troubles gastro-intestinaux légers à modérés peuvent apparaître avec l’usage de la Cytisine et des épisodes d’insomnie ou de céphalées peuvent survenir, comme souvent lors d’arrêt tabagique.

Un remplaçant avantageux au Champix disparu depuis juin 2021 ?

Depuis juin 2021, Pfizer a stoppé la distribution du Champix, l’un des très rares médicaments homologués pour accompagner une tentative d’arrêter de fumer. Avec le peu de communication de Pfizer, on a pu croire à un problème temporaire. Au contraire, en octobre la firme a rappelé tous les lots encore en stock dans les pharmacies. À l’origine du retrait du médicament dont la molécule active est la Varénicline, Pfizer prétend avoir soudain découvert des taux de nitrosamines, des substances cancérigènes, trop élevés dans le produit... que la firme commercialise depuis près de quinze ans. 

Depuis rien ne bouge, comme le montre le fil sur les disponibilités des médicaments de l’ANSM. La protection commerciale du brevet de la molécule varénicline détenu par Pfizer, déjà échue aux États-Unis, approche de sa fin dans d’autres pays. Les ventes du Champix avaient déjà chuté de 17 % en 2020, tombant à 919 millions $ selon Reuters. Doit-on s’attendre à une nouvelle version modifiée pour créer un nouveau brevet, une pratique fréquente des laboratoires pharmaceutiques ?

« La varénicline, malheureusement, est en rupture depuis cinq mois au niveau mondial et tout le monde s’en fiche », déplorait le Pr Bertrand Dautzenberg sur France Info le 10 décembre 2021. Du côté britannique, le National Centre for smoking cessation and training (NCSCT) prévenait les professionnels de santé en octobre 2021 que la situation était vouée à durer : « Nous comprenons que l’approvisionnement en varénicline ne reprendra pas à court terme et qu’il pourrait s’écouler plusieurs mois, voire plus, avant que Pfizer puisse assurer l’approvisionnement de Champix ».

Tabacologues et patients doivent se démerder, mais éviter les conseils de l'ANSM

Du côté français, les « professionnels de santé pourront envisager la prescription d’un traitement alternatif. Les alternatives thérapeutiques sont les traitements nicotiniques de substitution (TNS) et le bupropion », communiquait l’Autorité Nationale de Sécurité du Médicament (ANSM) sur son site le 15 juillet 2021 et mis à jour le 1er octobre. Swissmedic est encore moins loquace, alors que le Champix était le seul traitement remboursable pour l’arrêt tabagique en Suisse.

Si le report vers la substitution nicotinique est une possibilité, le conseil d’envisager le bupropion (Zyban) pour remplacer le Champix en cours de traitement semble une suggestion plutôt irresponsable de la part de l’ANSM. Les délais pour une bioactivité des deux médicaments n’étant pas compatibles pour passer de l’un à l’autre. L’amphétaminique bupropion, vendu sous le nom de Zyban, n’est d’ailleurs remboursé ni en France ni en Suisse. La revue Prescrire estime que le Zyban est « à écarter des soins » en raison des risques d’effets secondaires. 

Les anglais du NCSCT recommandent plutôt de se tourner vers la substitution nicotinique, que ce soit sous forme de gommes, patchs pharmaceutiques et/ou le vapotage. « Les patients doivent utiliser suffisamment de nicotine pour éviter de retomber dans le tabagisme et doivent acheter un produit auprès d’un détaillant réputé, en prenant conseil sur ce qu’il faut acheter et sur la façon de l’utiliser », précise le NCSCT dans son guide sur la question

Organisations « anti-tabac » pas concernées

Aussi bien en France qu’en Suisse, le silence des responsables de santé publique et des organisations prétendument anti-tabac sur le sujet est aussi profond que le mutisme de Pfizer. Aucune mesure pour parer à l’absence du médicament n’a été prise. Les autorités ne semblent songer ni à homologuer la cytisine ni à faire une campagne d’information honnête sur la réduction des risques pour les fumeurs passant au vapotage. 

Mais ces autorités comprennent elles seulement le problème ? Ce ne sont pas les organisations censées représenter la lutte anti-tabac qui vont les aider à le saisir. L’Alliance contre le Tabac en France (ACT) ainsi que l’Association suisse pour la prévention du tabagisme (AT-CH) n’ont pas fait la moindre communication sur la situation pour les praticiens provoquée par le retrait du Champix. Pas un seul mot. 

À la place, les deux organisations se sont employées à dénigrer, désinformer et manigancer contre la vape. Elles ont par exemple cosigné une lettre — traduite et commentée par VapYou — aux délégués à la COP 9 anti-tabac pour dénigrer l’approche de réduction des risques, sans présenter la moindre référence scientifique ! Du côté Suisse, AT-CH s’est allié aux cigarettiers pour faire voter une taxe anti-vape au Parlement. Tandis qu’en France, ACT a mené des campagnes délirantes contre les produits de réduction des risques comme la vape et le snus.

Le Champix ajouté à la liste essentielle de l’OMS en octobre !

Anecdote ridicule, mais significative, en octobre 2021, au moment même où Pfizer rappelait tous les lots de Champix, l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) l’ajoutait à sa liste de médicaments essentiels. L’OMS n’a pas ajouté la cytisine, dont la molécule n’est pas brevetable. Le coût de la cytisine est environ vingt fois moindre que le Champix avec une efficacité au moins égale et moins d’effets indésirables

On ne s’étendra pas sur la haine bien connue de l’OMS envers les fumeurs qui s'en sortent grâce au vapotage. Sa nomination honorifique en récompense de sa prohibition du vapotage, de Harsh Vardhan, ex-ministre de la Santé d'Inde, 3e producteur mondial de tabac et propriétaire de 28 % du cigarettier géant ITC, suffit à comprendre pour qui l’OMS roule sur le sujet. En 2017, Tedros, directeur général de l’OMS, avait déjà nommé Ambassadeur de bonne volonté de l’OMS le sanglant despote Robert Mugabe, qui a hissé le Zimbabwe à la seconde place de la production mondiale de tabac au service essentiellement de China Tobacco.

Le fric pour les uns, la débrouille ou la mort pour les autres

Ce silence méprisant des autorités éclaire un message de fond implicite délivré au public concerné : les acteurs de terrain socio-médicaux et les fumeurs qui tentent d’arrêter n’ont qu’à se débrouiller. Seuls. Les milliards récoltées grâce aux ventes de cigarettes, et les millions des subventions qui s'ensuivent, servent à d’autres choses au profit d'autres gens.

Face à la trahison des élites, à la population de se démerder. Y compris en ignorant les interdictions scélérates pour se procurer des moyens d’arrêter de fumer et exercer le droit fondamental de prendre soin de sa propre santé. A l'encontre des manigances des autorités et organismes pervertissant la lutte antitabac pour servir les lobbys profitant du tabagisme. Parce que, comme l'illustre le cas de la cytisine, il n'y a rien à attendre d'autre que des injonctions paradoxales et perverses de la part des organismes 'antitabac' et des autorités sanitaires.

Références:

Etter JF. Cytisine for smoking cessation: a literature review and a meta-analysis. Arch Intern Med. 2006 Aug 14-28;166(15):1553-9. doi: 10.1001/archinte.166.15.1553. PMID: 16908787. https://jamanetwork.com/journals/jamainternalmedicine/fullarticle/410807

Walker N, Howe C, Glover M, McRobbie H, Barnes J, Nosa V, Parag V, Bassett B, Bullen C. Cytisine versus Nicotine for Smoking Cessation. N Engl J Med 2014. https://www.nejm.org/doi/10.1056/NEJMoa1407764

Walker N, Smith B, Barnes J, Verbiest M, Parag V, Pokhrel S, Wharakura MK, Lees T, Cubillos Gutierrez H, Jones B, Bullen C. Cytisine versus varenicline for smoking cessation in New Zealand indigenous Māori: a randomized controlled trial. Addiction. 2021 Mar 24. doi: 10.1111/add.15489. https://onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1111/add.15489

Nides M, Rigotti NA, Benowitz N, Clarke A, Jacobs C. A Multicenter, Double-blind, Randomized, Placebo-controlled Phase 2b Trial of Cytisinicline in Adult Smokers (The ORCA-1 Trial). Nicotine Tob Res. 2021 Apr 13:ntab073. doi: 10.1093/ntr/ntab073 

Dr Philippe Arvers : La Cytisine : bénéfique pour les patients, pas assez pour les labos https://www.linkedin.com/pulse/la-cytisine-b%C3%A9n%C3%A9fique-pour-les-patients-pas-assez-labos-arvers-1f/


Zatonski, Witold & Janik-Koncewicz, Kinga & Stępnicka, Zuzanna & Zatońska, Katarzyna & Połtyn-Zaradna, Katarzyna & Herbec, Aleksandra. (2020). History of smoking cessation treatment in Poland – the strengthening role of cytisine as the most effective and safe pharmacotherapy. Journal of Health Inequalities. 6. 116-123. 10.5114/jhi.2020.102969. https://www.termedia.pl/History-of-smoking-cessation-treatment-in-Poland-the-strengthening-role-of-cytisine-as-the-most-effective-and-safe-pharmacotherapy,100,43112,1,1.html

Zatoński WA, Zatoński M, Janik-Koncewicz K, Połtyn-Zaradna K, Wijatkowska K, Marciniak A. Hundred years of cigarette smoking in Poland: three phases of the tobacco epidemic. Journal of Health Inequalities. 2017;3(2):118-122. doi:10.5114/jhi.2017.74200.

Commentaires

  1. Peut-être un truc à partager avec l'Observatoire de la transparence dans les politiques du médicament? https://otmeds.org/

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