Suisse & LOL: Après neuf ans de prohibition illégale à mépriser les usagers, les élites de santé se disent "prises de court par la situation"!
Article tissé de fil blanc dans le Matin de ce matin. Après neuf ans à maintenir illégalement la prohibition contre le vapotage nicotiné et à mépriser les propositions des usagers pour réguler la question, des responsables de santé et des politiciens jouent la carte de l'affolement dans les médias. Selon eux, il faut de toute urgence assimiler le vapotage, produit sans combustion et sans tabac, au tabagisme. Tant qu'il s'agissait de laisser crever sans accès au moyen de sortir du tabagisme les plus de deux millions de fumeurs en Suisse payant pour 2,2 milliards de taxes annuelles, dont 14 millions pour les organisations anti-tabac, et quelques autres milliards en médicaments aux entreprises de la pharmaceutique, rien ne pressait. A présent il s'agit de faire bon usage de la peur et de la panique pour imposer leur loi anti-vape. La doctrine du choc est une vieille recette autoritaire éprouvée.
Il faut évidemment mettre une bonne dose de peur irrationnelle. Selon ces voix autorisées, les enfants seraient en danger. "L’usage de cigarettes électroniques augmente le risque de devenir fumeur de cigarettes traditionnelles", invente, contre les preuves des études sérieuses sur le sujet, Graziella Schaller, députée Vert'libérale vaudoise dans le journal lausannois. Par contre, j'ai pu le constater, le buzz monté de toute pièces par le journal la Liberté et la RTS en janvier dernier a ramené sur le moment quelques adolescents dans des magasins de vape. Avertis par le reportage bidon de la TV qu'ils avaient légalement le droit d'acheter des produits de vapotage, les jeunes sont venus essayé. Dans le cas dont j'ai été témoin, bien que l'ado a précisé vouloir du vapotage sans nicotine, le vendeur a refusé, indiquant au mineur de revenir avec un de ses parents.
Reste qu'en sortant, cet ado genevois a pu sans difficulté s'acheter un paquet de cigarettes au premier automate venu. Et inhaler monoxyde de carbone, goudrons et les plus de 5'000 toxiques dégagées par la fumée. Mais il a ainsi payé des taxes. C'est ce qui parait compter avant tout pour les responsables moins prompts à agir pour les 38% de jeunes romands fumeurs que contre leur peur que certains d'entre eux puissent y échapper à l'aide du vapotage.
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